Blogs - lord_ellessar

Les tombes étaient enfin visible a travers les arbres, Carthean avait réunis ici la plupart des hommes du pays, soit 4000 hommes attendaient l'armée du Roi-Sorcier on pouvait même voire une section des antique gardes d'Annuminas dont le nom n avait plus aucun sens en raison de l absence de la ville, abandonnée des centaines d'années plus tôt, néanmoins ils n en restaient pas moins les meilleurs soldats d'Arnor.
Manargil et ses hommes avaient encore arrêté une troupe de Rhudauris qui se rendaient , escortant des sorciers, vers les terres sacrées... Les Dùnedains ne pouvaient les laisser faire cela, mais le temps et le nombre n était pas en leurs faveur... L'armée envoyée par le Roi-Sorcier était menée par le très puissant Moranamarth qui avait déjà tué Arveleg et récupérer les fragments du palantir qu'Arveleg avait détruit, Aragost avait dis que l explosion qui en avait découler avait tué tout les hommes autour et qu'on n'avait retrouvé les corps ni des hommes de Rudhaur ni les nôtres, cet homme était le lieutenant de Carn-Dûm et son nom était synonyme de désespoir...
Manargil se dirigea lentement vers la tente de Carthean son casque sous le bras. Il se tourna vers Dilraen et lui indiqua la sortie du camp d'un signe du menton...
Dilraen s'éloigna alors tout en donnant ses ordres pour monter le camps. Quatre tentes vertes étaient déjà montées lorsque Manargil entra dans la tente de commandement. C'était une grande tente en croix de six mètres avec une tour rudimentaire en rondins au centre. Carthean était penché sur des cartes et plaçait des repères a différents endroits; il avait décidé qu'Arnor acculerait les hommes d'Angmar jusqu'à une embuscade tendue par le reste des troupes cette.
- Bonsoir, dit Manargil en entrant dans la tente. Les hommes se retournèrent pour voir qui entrait.
Carthean s'avança et salua Manargil de la manière solennelle des hommes de Cardolan; le poing fermé sur le cœur.
- Bonsoir, mon frère, nous vous attendions. J'ai reçu votre message sur la mort d'Almaneth, je suis désolé, c'était un homme bon.
Il se tourna vers les hommes autour de la table et les présenta dans l'ordre...
- Hallas de Dol Tinereb, Arador de Girithlin, Orodreth de Dol Caladir, Iorlas d'Ethir Gwathló et le Seigneur Ingold de Feardor.
Tous mirent le poing au torse, Manargil fit de même avant de se diriger vers la table; lui n'était qu'un petit seigneur mais le protocole voulait qu'il se présente tout de même il mit un troisième fois le poing au torse et baissa la tête.
- Manargil d'Anarding, pour vous servir. Je suis la car le seigneur Almaneth, mort au combat m'a envoyé, je suis ici avec deux cents cinquante rôdeurs ainsi que trente elfs des abords de la Gwathló, ce sont d'excellents archers.
- hahaha comme Almaneth nous l'avait décrit! S'écria Carthean en regardant les autres capitaines. " Écoutez, nous savons tous ca, Almaneth nous avait envoyé une lettre ou il dénombrait ses 280 hommes et ou il fit une grande description de son lieutenant, et vous êtes parfaitement comme on nous l'as décrit. Voyez vous nous sommes ici pour défendre les tombeaux de nos ancêtres, nous savons déjà qu'Angmar compte utiliser leurs sorciers, ils convergent tous vers ces tertres, et c'est Moranamarth qui mène la danse nous ne connaissons pas encore leur plan donc nous avons improvisé, l'objectif principale est de tuer les sorciers ainsi que leurs acolytes, comme vous le savez peut être, les sorciers tire leur magie des âmes de leurs acolytes, ces derniers sont des enfants dont l'âme a été bloqué pour rester blanche, on ne sais par quel maléfique stratagème, ils sont donc maintenant des adultes qui n'ont pas évolué, mais malgré cela ils vous tueraient s'ils vous voyait, ils nous faut donc les tuer, pas de prisonniers...
- Ou se déroulera l'embuscade demanda le seigneur Orodreth.
- Nous embusquerons, si vous me permettez d'utiliser ce mot pas des plus approprié, sur les hauts des tombes, nous créerons des palissades pointues et des tranchées piégées tout autour de chacun des tertres, un messager a cheval sera posté sur chaque tombes pour demander du renfort a la moindre attaque trop puissante.
- Ca me semble bon, dit Hallas, ou comptez vous mettre les gardes d'Annuminas?
- Sur le tertre principal, ils serviront de dernière défense contre l'Angmar... Carthean regarda chacun des hommes autour de la table pour voir l'un ou l'autre avait quelque objection, mais personne ne fit mine de parler.
- Bien si tout le monde est d'accord, préparons nous...
Les différents seigneur sortirent de la tente et se dirigèrent tous vers leurs quartiers, au milieu des tentes de leurs hommes. Manargil était entrain de s'avancer vers les battants de la tente lorsque la voix de Carthean le retint.
- pas vous...
Manargil se retourna vers l'homme qui se servait un verre de vin.
- que puis je faire ? Demanda-t-il, droit comme un I.
- détendez vous pour commencer, je ne vous passe pas au conseil militaire, que je sache? Venez et asseyez vous s'il vous plait.
Manargil s'assit sur la chaise plus proche.
- avez vous deja gouté du vin des collines d'Evendim ? Demanda Carthean en regardant son verre.
- jamais mon seigneur, il m'a déjà été offert un vin de la lointaine contrée du Dorwinion qui fut un cadeau de mariage. Mais je bois peu souvent...
- écoutez il va de soi que je ne vous ai pas retenu pour parler de vin dit Carthean en s'asseyant et en tendent la coupe.
- je ne me faisait aucune illusion...
- bien, très bien. Ecoutez moi bien, car je ne compte pas répéter, un certain nombre des hommes de ce camp vient de la région du Rhudaur, victimes de leurs pairs, ils se sont réfugiés ici et en Arthedain, mais on ne peut pas différencier les espions des hommes qui veulent se battre pour Arnor... J'ai appris que non loin d'ici patrouillait un groupe d'éclaireurs ennemis. Ces hommes ne savent pas que nous avons eu vent de leur présence et sont donc persuadé d'être en sécurité. J'attends donc de vous et d'un petit groupe d'hommes que vous suiviez leurs traces et les espionniez a votre tour jusqu'à ce que vous découvriez les potentiels espions d'Angmar. Cela fait vous tuerez les éclaireurs le plus silencieusement possible et fassiez disparaître les corps, une fois finis vous viendrez me faire votre rapport. Est ce clair?
- pourquoi ne pas le donner a un de vos plus proche seigneur?
- car je suis sur de pouvoir me fier a vous; bien que mes hommes aient tous l'air loyaux, je sais que certains n'apprécie pas qu'un petit seigneur Cardolanis les dirigent...
- Très bien il en sera fait selon votre désir.
- parfait, je n'en attendais pas moins de vous, une dernière chose, il va de soi que vous aurez besoin des meilleurs hommes disponible, je vais donc dire a mon traqueur personnel; Hannad, il repèrerai un brin d'herbe plié dans les plaines de Rhoan c'est un homme d'honneur et des plus loyaux. Il connait la région comme sa poche et est un des meilleurs archers que je connaisse.
- puis je sélectionné quelque un de mes propres hommes?
- vous partez avec au maximum quinze hommes et des archers de préférence. Dès que vous avez regroupé vos soldats vous partez.
- Fort bien. Répondit Manargil en se levant et en déposant son verre sur la table, verre qu'il avait a peine entamé.
Les battants de la tentes se fermèrent dans sont dos, un homme aux cheveux noirs et longs était poster devant la tente, il portait la barbe qu'il avait grisonnante. Ses yeux gris reflétaient la vivacité de son regard et l'usure de sa tunique de cuir témoignait de ses longs et nombreux voyages... Les deux dagues courtes sur ses côtés et l'arc dans le dos étaient les seules armes qu'il portaient.
Manargil n'eut aucun mal à l'identifié au fameux Hannad.
- Han...
- je sais qui vous êtes Hannad fils d'Halmad, et sachez que c'est un honneur pour moi de vous rencontrer. Mais il faut faire vite, aussi filler préparer vos affaires nous partons d'ici une heure. Soyez prêt au tertre d'Arahad dès le cri du corbeau, personne ne doit vous voir partir. A peine eu il finit qu'Hannad s'éclipsa tandis que Manargil continuait a marcher, impassible.

Chapitre premier :
Le soleil se couchait, bientôt les trente rôdeurs disséminés dans les arbres proches de la route tireraient leurs flèches sur les hommes du Rhudaur menés par Hwaldar...
Ca y est, ils arrivaient, on entendait le pas irrégulier de tout ces hommes se déplacent ans aucun ordre, Manargil tendit son arc et attendit le signal... Il était convenu qu'au chant de l'alouette les flèches siffleraient. Il était le second du capitaine, s'était lui qui ferait passer le signal d'alarme...
Almaneth, le capitaine, venait des environs d'Amon-Sûl, il en avait vu le sac et les cendres s'élever dans la froide nuit d'automne jusqu'au étoiles, il avait vu les villages incendié, des corps éventrés de femmes, d'hommes et d'enfants, il avait affronté a Hoarwell Gulhavar Fléau d'Arnor et vu des hommes gelés en une seconde par son seul souffle, il avait vu le roi sorcier devant les murs de Tharbad, la plus belle victoire d'Arnor sur l'Angmar, il avait vu le soulèvement de Rhudaur et la libération de Hwaldar, il avait charger les murs de Carn-Dûm sous les ordres de Glorfindel, il avait vus son père pendu sur les murs de Cameth Brin, il avait sentit un flèche de glace lui percer le flan et le lui geler... Il avait tout vu des horreurs de la guerre et continuait a se battre, Manargil le respectait et était fier d'être sous ses ordres.
Le rodeur visa la gorge d un homme qui tenait une lance et parlait à son voisin; la flèche s'enfonça dans la gorge de l'homme dès le signal d'alarme et ressortit de l'autre côté, il tomba, raide mort.
Un cri s éleva soudain après que toutes les flèches furent tirées et on vis les Rhudauris tenter en vain de s organiser. L'attaque fut trop rapide et tous moururent, Manargil en avait tué 5; il aurait du être fier, mais c'était des hommes de son pays qu'il avait tué; des traitres mais des frères tout de même...
Il regardait le sol jonché de cadavres lorsqu' Arthaen arriva dans son dos;
"tu t'es bien battu, aujourd'hui frère" dit il en posant la main sur l épaule de l archer en un geste qui se voulait réconfortant...
- Rappel toi ce que je t'avais dis ; les Rhudauris ont mis a sac Amon-Sûl et tué beaucoup des Cardolanis et des hommes d'Arthedain sans aucune pitié, ...
- Combien de temps cela va il encore durer ? Je veux bien me battre contre des orcs, des trolls ou des wargs du nord mais ces hommes sont nos frères...
- Je ne sais pas... Jusqu'à ce que quelqu'un gagne, je suppose...
Sur ce il s'en alla et laissa Manargil seul. Apres quelque instants, il repris son arc, le mis en bandoulière et partit vers le camps... Les feuilles gelées crissaient sous ses pas, l hiver était venu plus tôt cette année, mais ca n'avait rien d'étrange, maintenant tout le monde savait que ce n'était pas naturel que cet hiver précoce venait du Roi-Sorcier d'Angmar de même que cette rébellion au Rhudaur était de lui, Rudhaur avait été l'une des régions qui lui avait procurer des hommes, certains allaient à Carn Dum pour être ré entraîner par Moranamarth, le lieutenant de la couronne de fer pour qu ils deviennent des dùnedains noirs... Mais son armée ne se composait pas que d'hommes, il y avait aussi des trolls des neiges, des orcs de Gundabad ou des wargs.
On était en train de lever le camps lorsque Manargil arriva, les feux étaient éteint et les tentes pliées lorsqu'on cria son nom, il se tourna vers l homme qui l avait appellé, c'était Amenelos qui courrait vers lui.
- Manargil! On a trouvé Almaneth parmis les morts il a une flèche dans la poitrine et demande a te voir.
- ou est il ?! Dit l'homme, anticipant avec tristesse la suite des événements...
- près du vieil arbre aux chouettes.
Manargil s'élança et le vis étendu, adossé au tronc d'arbre entouré par deux hommes qui prenaient tant bien que mal soin de lui... La flèche était une flèche de glace qui lui avait perforé le poumon, on voyait deja sont souffle partir en buée a chaque respirations,...
Manargil s'approcha le coeur gros.
- Manargil écoute moi articula-t-il difficilement. Tu dois guidé ces hommes, tu te bats bien et tu garde la tête froide en cas d'attaque. Il pris une inspiration que l'on voyait partir en buée dans sa bouche...
- Non je... Tu pourra être sauvé, tu survivra comme tu as survécu a l'attaque de Gulhavar ou à l'assaut contre Carn-Dûm...
- Écoute, on sais tout deux que je n'y survivrai pas les flèches de glaces sont le plus souvent fatale seule l'Athelas peut me guérir et la c'est trop tard je sens deja mes poumons se geler alors écoute bien ceci tu va te rendre aux Hauts des Galgals et tu va rejoindre Carthean et chasser le Roi-Sorcier de ces tombes sacrées, compris.
- Bien je ferai comme tu l as ordonné mais je creuserai moi même ta tombe avant de partir...
- Bien mais ne traine pas, ils t'att... Sur ce il s'éteignit. Manargil se tassa et pleura tandis que les deux hommes qui l'avaient entouré revenaient avec une civière funéraire, elle était bordée de fleurs et un oreiller était disposé afin de maintenir sa tete relevée.
Almaneth fut donc déposé sur la civière, sont épée disposée sur son ventre, a plat et les armes de ses ennemis posées à ses pieds...
Manargil récupéra son épée et se leva pour suivre le cortège funéraire.
Arrivé au camp, où tout avait été rangé, tout les hommes étaient tournés vers lui, en attente d'un discours, ou même une phrase, mais Manargil marcha vers son cheval sans dire un mot...
- On part pour les Galgals! Clama-t-il enfin une fois sur selle. Sa tente avait été démontée et posée sur la croupe d'Aspalan. Les hommes se mirent a monter leurs chevaux et le convois se dirigea lentement vers les tombeaux de leurs ancêtres...